L’Université de Fribourg est la première université de Suisse romande à revendiquer une attitude ouverte à la diversité et inclusive à l’égard des personnes trans sur le lieu de travail. Le Rectorat a décidé de soutenir «trans welcome», un projet de TGNS, l’association nationale par et pour la population transgenres, ses proches et ses ami·e·s.

En tant qu’employeur, l’Université de Fribourg souhaite s’engager en faveur des personnes trans sur leur lieu de travail. Elle entend ainsi mettre en place un environnement accueillant à leur égard et créer des conditions propices à des processus de coming out réussis. L’Université veut encourager les personnes trans à postuler et soutenir ses collaboratrices et collaborateurs, notamment lors d’un coming out.

Afin d’atteindre ces objectifs, l’Université de Fribourg est la première haute école de la Suisse romande à adhérer à «trans welcome», un projet lancé par l’association Transgender Network Switzerland (TGNS), soutenu et financé par le Bureau fédéral de l’égalité entre femmes et hommes selon la loi sur l’égalité.

Prise en compte des préoccupations des LGBT+
Un premier workshop pour les cadres de l’Université aura lieu au semestre de printemps 2020. L’Université dispose déjà de recommandations d’écriture inclusive pour que chaque membre de sa communauté se sente concerné par la communication écrite et orale.

Le Rectorat prend également des mesures afin que chaque collaboratrice et collaborateur prenne en compte les thèmes liés à la diversité, notamment dans le cadre de la stratégie 2030.

Un environnement accueillant pour les personnes trans
Deux enquêtes de TGNS (2014 et 2018) ont montré que les personnes trans restent plus fréquemment et plus longtemps sans emploi. Par ailleurs, 45% des personnes trans ne savent pas comment gérer un coming out sur le lieu de travail. L’Université de Fribourg est convaincue que la diversité et l’inclusion favorisent un environnement de travail agréable et productif.

Plus d’informations:
Page web du projet «trans welcome»
Page web du Service de l’égalité entre femmes et hommes
Consignes rédactionnelles pour une langue inclusive

Image: Martin Bichsel