Biobanque15.03.2023
L'Université de Fribourg rejoint la Plateforme suisse de biobanques
La collecte, le stockage, la gestion et l’utilisation du matériel d’origine humaine utilisé dans le cadre de recherches cliniques sont strictement réglementés et soumis à autorisation éthique. La Swiss Biobanking Platform (SBP) est la principale infrastructure nationale qui gère ce type d’échantillons. Elle vient de certifier une première biobanque de l’Université de Fribourg qui fait donc désormais partie de cette importante institution.
Le recherche clinique et translationnelle sur l’être humain utilise de plus en plus des échantillons de tissus, de sang ou autres, dans le cadre d’analyses de laboratoire. La recherche en oncologie, par exemple, s’appuie énormément sur cette pratique.
Un outil important pour la recherche contre le cancer
C’est dans ce cadre que l’équipe du Professeur Curzio Rüegg du Département d’oncologie, microbiologie et immunologie (OMI) de l’Université de Fribourg coordonne l’étude GENOA, dont le but est de développer une nouvelle génération de tests de dépistage sanguins du cancer de sein, en collaboration avec l’hôpital fribourgeois (HFR), le Réseau hospitalier neuchâtelois (NHe), le Centre de chimiothérapie ambulatoire (CACC), le Centre d’imagerie du Flon (CiF) et le Centre hospitalier universitaire vaudois (CHUV). Cette collection d’échantillons, nommée Biobanque GENOA-Unifr, a été récemment certifiée par la Plateforme suisse de biobanques après avoir répondu positivement aux exigences requises, telles que la sécurité informatique et d’accès, la protection des données, les conditions et qualité de stockage, ainsi que la conformité à l’autorisation de la commission d’éthique pour l’étude.
Un millier d’échantillons
Il s’agit d’une reconnaissance importante non seulement pour l’étude, mais aussi pour l’Université de Fribourg qui fait désormais officiellement partie de cette importante infrastructure nationale de recherche. Ayant donné des résultats préliminaires positifs, l’étude GENOA devrait poursuivre le recrutement de patient·e·s dont le cap des 200 devrait être atteint vers la fin de l’année 2023 avec un millier d’échantillons entreposés.
> Page du Département d’oncologie, microbiologie et immunologie
> Site de la Plateforme suisse de biobanques