Depuis les années que le comité d’organisation d’Unifactory jure ses grands dieux que c’est la dernière, on aurait presque fini par y croire! Mais non, Unifactory revient. La grande fête estudiantine ouvrira ses portes le 5 mai prochain. Entretien avec Marco Garofano, l’une de ses chevilles ouvrières.
Pourquoi t’être engagé à Unifactory?
En 2017, le jour même de mon élection à la Fachschaft de droit, j’ai été invité à rejoindre le Comité d’Unifactory. J’ai trouvé cette soirée magnifique, d’autant plus qu’elle est organisée par une dizaine de personnes seulement.
Vous avez dissous votre association en 2020. Unifactory n’a plus eu lieu depuis. Pourquoi avoir décidé de relancer la machine cette année?
Selon Bluefactory, l’organisme qui gère la halle où a lieu la fête, chaque édition était supposée être la dernière, puisqu’il était prévu de raser le site. Aujourd’hui, non seulement la salle est toujours debout, mais la population estudiantine a aussi manifesté à de nombreuses reprises son désir de voir renaître la fête de ses cendres. Nous avons donc formé un comité pour répondre à cette demande. Celui-ci en a parlé à la Ville qui, de son côté, nous a invités à mettre sur pied une fête le vendredi 6 mai, au lendemain d’Unifactory. Nous avons donc accepté de rempiler.
C’est un stress en plus?
Ce qui me donne des nuits blanches, c’est de devoir vendre non plus 3500 à 4000 billets pour équilibrer les comptes d’une seule soirée, mais 7500 à 8000 billets pour deux fêtes. Les gens pensent que nous avons dissous l’association en 2020 à cause de la covid-19, mais c’est faux. Nous avions pris la décision en janvier déjà car, malgré la fréquentation, nous n’avons pas eu assez d’entrées financières en 2019. Il faut savoir que l’organisation de l’événement et du concept de sécurité coûte près de 100’000 francs.
Mais vous restez optimistes?
Bien entendu, nous sommes plus motivés que jamais. Nous voulons montrer que la covid est derrière nous. Show must go on!
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