La vertu a longtemps été décriée comme appartenant à un passé révolu, voire même comme morte. On l’a remplacé par une éthique du devoir moral, par une éthique de l’utile, par une éthique de l’authenticité ou des intérêts, etc. La vertu n’a cependant pas dit son dernier mot, ayant retrouvé une jeunesse depuis plusieurs décennies notamment dans le monde anglo-saxon.

Ce proséminaire se propose de revenir à la source d’une telle éthique des vertus qui s’invite dans de nombreux débats sociétés contemporains : L’éthique à Nicomaque du philosophe grec Aristote. Celle-ci repose sur une anthropologie de l’homme compris comme un vivant rationnel et politique. Dans le même contexte de la vertu, nous aborderons également la question de la nature humaine, la question du bonheur humain, du bien humain, de la faiblesse de la volonté, etc.

Au terme du semestre, l’étudiant doit être capable de :

- dégager le plan et les idées essentielles d’un texte assez ample ;

- comprendre, assimiler et exposer les matières avec un esprit de synthèse ;

- saisir l’enjeu des questions essentielles ;