Tout public, chacun étant concerné par ce thème, aussi bien dans sa vie professionnelle que personnelle

Depuis l’Antiquité grecque, le monde est divisé en deux catégories : les travailleurs asservis au labeur manuel et les hommes libres, affranchis de ces activités contraignantes pour s’adonner à l’exercice de la vie politique et contemplative.
A l’époque moderne, grâce au progrès scientifique et technique, l’homme tend à se libérer des emplois durs et peu gratifiants, qui exigent de la force physique et non de l’intelligence.
Mais qu’en est-il vraiment aujourd’hui ? Les activités dites intellectuelles exigent-elles vraiment de l’intelligence ? Le travail manuel peut-il s’exercer sans intelligence ? Où trouve-t-on le plus de liberté et de réflexion, chez l’artisan ou le cadre supérieur ? Lequel est le plus manuel, le plombier ou le chirurgien ? Lequel est le plus créatif, le menuisier ou le contrôleur des impôts ?
Nous nous interrogerons durant ce séminaire sur le bénéfice du travail manuel pour l’homme d’aujourd’hui : dans un monde de plus en plus désincarné, où les tâches à accomplir sont de plus en plus abstraites, les critères pour les évaluer de plus en plus flous, pour ne pas dire arbitraires, on cherchera à identifier les profits d’une confrontation à la matière, d’une temporalité dictée par les limites de l’effort, d’une maîtrise conditionnée au principe de réalité.

Suite à ce séminaire, les participants seront capables de
– Comprendre l’importance du travail manuel et donc de la main, comme vecteur de l’intelligence humaine
– Identifier les profits du travail manuel
– Réfléchir de manière approfondie à leur pratique professionnelle par rapport à la dextérité, la coordination, la créativité, l’innovation, la technologie et l’expression artistique

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