Les professeurs Barbara Hallenleben et Franz Mali célèbrent deux anniversaires rares

On sait que les couples mariés fêtent leurs noces d'argent après 25 ans de mariage. Mais comment appelle-t-on un anniversaire de mariage de trente ans ? Un coup d'œil sur Internet, qui, comme chacun sait, sait tout, nous le dit : « noces de perles » ! C'est un mariage de ce type que célèbre notre collègue, la professeure Barbara Hallensleben. En effet, cela fait maintenant 30 ans, plus précisément depuis le 1er octobre 1994 (à ce moment-là, il y avait encore des semestres d'hiver et d'été), que Barbara Hallensleben occupe l'une des deux chaires de dogmatique de langue allemande dans notre faculté.
  Barbara Hallensleben est originaire de Braunschweig, en Basse-Saxe. Après des études de théologie, de philosophie et d'histoire à la Westfälische Wilhelms-Universität de Münster, elle a obtenu son doctorat en histoire de l'Église moyenne à la faculté de théologie de cette ville en 1985, sous la direction du professeur Erwin Iserloh. Après des années de pastorale paroissiale dans le diocèse de Hildesheim, elle a obtenu son habilitation en dogmatique à la faculté de théologie de Tübingen en 1992, sous la direction du professeur Peter Hünermann. En automne 1993, Barbara Hallensleben est arrivée à Fribourg, où elle a d'abord été chargée de cours à la chaire de Christoph Schönborn, l'actuel cardinal-archevêque de Vienne. Un an plus tard, au semestre d'hiver 1994/95, Barbara Hallensleben a pris la succession de Schönborn. Depuis lors, elle fait partie intégrante de notre faculté et a occupé et occupe encore des postes à l'intérieur et à l'extérieur de la faculté et de l'université, si nombreux qu'il est impossible de tous les énumérer. Mais, pars pro toto, nous pouvons au moins mentionner son engagement au sein de l'Institut d'études œcuméniques et la création du Centre pour l'étude des Églises orientales, dont elle est la directrice. De 2004 à 2006, Barbara Hallensleben a été doyenne de la faculté et, pendant dix ans (de 2004 à 2013), membre de la Commission théologique internationale à Rome. Un nombre impressionnant de thèses de doctorat et d'habilitation ont été rédigées sous sa direction ; ensemble, elles constituent un véritable trésor d'érudition théologique. Les écrins, on le sait, contiennent des perles, et les grosses perles, on le sait aussi, poussent lentement. Elles sont donc précieuses et rares, comme un mariage de trente ans. Pour ses « noces de perles » (vulgairement appelées trente ans de service), la faculté adresse ses plus vives félicitations à Barbara Hallensleben. 

Un deuxième collègue, le professeur Franz Mali, fête ses « noces d'argent ». Si l'on considère le nombre de langues que Franz Mali maîtrise, on a du mal à croire que 25 ans seulement se soient écoulés depuis qu'il occupe la chaire de patristique grecque, d'histoire de l'Eglise ancienne et de langues de l'Orient chrétien auprès de notre faculté. Franz Mali lit et parle, outre les divers dialectes allemands et les trois langues classiques que sont le latin, le grec et l'hébreu, le copte, le syriaque, l'arménien et le géorgien, mais aussi les langues des pays dans lesquels il se rend régulièrement : c'est-à-dire le slovène, le croate, le bulgare, le russe, le turc, l'arabe, etc. (pas nécessaire de mentionner le français et l'italien, puisque c'est entre autres dans ces langues qu'il donne son enseignement ; mais on raconte aussi que le coréen a suscité son intérêt.)
  Franz Mali est originaire d'Autriche, plus précisément de Styrie ; il a terminé ses études universitaires à Graz et à Rome en 1990 par un doctorat à l'Université Karl-Franzens de Graz ; après son ordination sacerdotale et quelques années de pastorale paroissiale, il a obtenu son habilitation à la Faculté de théologie de l'Université d'Augsbourg en 1998 avec une thèse sur le théologien syrien et Père de l'Église Denys l'Aréopagite. Un an plus tard, en 1999, il a été nommé à la chaire susmentionnée, qui porte depuis un certain temps le titre un peu plus général de « Chaire de patristique et d'histoire de l'Église ancienne ». - Outre ses nombreuses activités dans diverses institutions interfacultaires, telles que l'Institut de l'Antiquité et de Byzance et l'Institut Dominique Barthélemy, Franz Mali a été doyen de la Faculté de théologie pendant deux ans et demi (2012 à 2015) et, plus récemment, vice-recteur de l'Université (2019 à 2024). 
  Franz Mali est un pèlerin passionné. Diverses randonnées pédestres vers Rome, mais surtout son pèlerinage de huit mois entrepris en 2011 avec trois amis, de Bad Schönbrunn à Jérusalem (à travers l'Autriche et les Balkans, la Turquie, la Syrie et la Jordanie jusqu'en Israël), témoignent que la Faculté de théologie a en lui non seulement un collègue très cultivé, mais aussi un collègue extrêmement aimable et exceptionnel. – Elle le félicite donc chaleureusement pour ses « noces d'argent » et lui souhaite, de manière tout à fait classique : Ad multos annos ! 

Prof. Joachim Negel, Doyen