Projet "Conte sur moi"
Conte sur moi - Dix distorsions cognitives en dix contes de Psychoéducation à la Santé Mentale
Bienvenue à Conte sur Moi, un projet d’apprentissage immersif en distorsions cognitives. Nous allons vous présenter 10 histoires de contes et mythologies illustrant les 10 distorsions cognitives suivies de quiz, QCM et explications détaillées de chaque histoire. Les distorsions cognitives sont définies comme des pensées erronées, dysfonctionnelles, exagérées ou irrationnelles (Ellis, 1969 et 1987 ; Beck, 1967 ; Childress & Burns, 1981 ; Beck 1991 ; Burns, 1989).
Le projet est basé sur l’approche cognitive et comportementale (Beck, 1976, Beck, 1984 ; Burns, 2008 ; Hofmann et al., 2012 ; Yang et al., 2014 ; Beck 2017 ; Pascal, 2017 ; Reinecke et al., 2018 ; Bouvet, 2020 ; Young et al., 2020 ; Tison, 2023 ; Rubin-Falcone, 2023 ; Sabot & Baumann 2023). Conte sur moi a été conçu pour être un outil destiné au grand public, ainsi que pour que les thérapeutes et conseiller-è-s puissent l’utiliser comme devoir pour leurs client-e-s. La prémisse de base sur laquelle le projet s’est inspiré est : Comment les pensées des héros et héroïnes des 10 contes présentés influencent leurs émotions, sensations et comportements ? Comment une pensée déformée crée des émotions négatives ? Et comment développer des façons plus saines de penser, sentir et se comporter ? Pour en savoir plus, suivez ce lien.
Pour en apprendre plus sur une distortion cognitive en particulier, cliquez sur le texte correspondant dans la roue ci-dessous.
Les dix distorsions cognitives
- Les fausses obligations
- Tous les ordres formels que l’on s’impose, « il faut, je dois».
- La pensée dichotomique
- Juger en tout ou rien, sans nuance.
- La surgénéralisation
- À partir d’un seul incident, le sujet va étendre à toutes les situations possibles une expérience malheureuse.
- La personnalisation
- Penser à tort être responsable d'événements fâcheux hors de son contrôle ; penser à tort que ce que les autres font est lié à soi, surestimer les relations entre les événements défavorables et l’individu.
- L’inférence arbitraire
- Tirer des conclusions sans preuve.
- Dramatisation, Minimisation
- La maximisation du négatif et la minimisation du positif.
- L’abstraction sélective
- se centrer sur un détail, en général les éléments négatifs, hors du contexte de sorte que la forme e et la signification globale ne sont pas perçues.
- Le raisonnement émotionnel
- Prendre pour acquis que des états émotifs correspondent à la réalité. Par ex., considérer la peur comme une attestation du danger ; se dire « je suis stupide » plutôt que « je me sens stupide ».
- Le blâme
- Tenir à tort les autres pour responsables de ses émotions ou au contraire se blâmer pour celles des autres.
- L’étiquetage
- Utiliser un qualificatif qui implique un jugement négatif, de façon qui représente une généralisation à outrance, plutôt que de décrire le comportement spécifique. Par ex., « Je suis un perdant » plutôt que de qualifier l'erreur.