Nous félicitons Fabio Francescangeli, Ruiwen He, Marilyne Lavergne, Premysl Marsik, Jovana Milic, Anasua Mukhopadhyay, Saurabh Thapliyal, Jules Valentin et Viola Vogler-Neuling pour ce succès ! Les bénéficiaires passeront désormais entre six et douze mois à tester ou à développer des idées prometteuses mais non conventionnelles afin d'évaluer rapidement si elles sont susceptibles de déboucher sur des percées scientifiques dans leur domaine.

L'instrument d'encouragement Spark a été introduit par le FNS afin d'encourager les recherches novatrices et peu orthodoxes pour lesquelles il n'existe pas encore de résultats préliminaires (donc à haut risque) et qui ne pourraient donc pas être financées dans le cadre d'autres programmes. Spark peut financer les coûts du projet ainsi que les salaires et est ouvert à tous les chercheurs et chercheuses titulaires d'un doctorat. Cette opportunité se caractérise par un processus d'évaluation en double-blind dans lequel les propositions sont complètement anonymisées avant d'être lues par les évaluateurs et évaluatrices. Cela semble avoir des effets intéressants sur les résultats du financement. Les chercheuses et chercheurs de moins de 40 ans avait eu un peu plus de succès avec leurs propositions que leurs collègues plus âgés dans l'appel de cette année (à voir ici). Les grantees de l'Université de Fribourg de cette année mènent tous et toutes des recherches en sciences naturelles dans des disciplines allant de la physique à la biochimie en passant par la génétique, mais l'appel Spark est ouvert aux chercheuses et chercheurs de toutes les disciplines. Pour l'appel 2024 (date limite 4 mars), le SPR encourage donc particulièrement les personnes travaillant dans les sciences humaines et sociales à se demander si elles pourraient bénéficier d'un financement à court terme pour l'exploration d'une idée inhabituelle. Quel que soit votre domaine, nous serions heureux de vous soutenir si vous envisagez de rédiger une proposition Spark au cours de la nouvelle année !