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«Notre rôle n’est pas d’être des avocats de l’islam». Combattu à ses débuts, le Centre suisse islam et société, à Fribourg, a su se faire une place

Cela fait dix ans que le Centre suisse islam et société de l’université travaille au vivre-ensemble. Cet anniversaire sera célébré le 6 mai. Pour ses codirecteurs, Amir Dziri et Hansjörg Schmid, l’utilité du centre n’est plus contestée.

Les professeurs Amir Dziri (à g.) et Hansjörg Schmid dirigent ensemble le Centre islam et société de l’Université de Fribourg.Charly Rappo

Dominique Meylan

Dominique Meylan

14 avril 2025 à 18:38, mis à jour à 19:15

Temps de lecture : 4 min

C’est en 2015 que le Centre suisse islam et société (CSIS) commence ses activités à l’Université de Fribourg. Cet institut doit contribuer au vivre-ensemble dans une société plurielle, mais le contexte est tendu. Il se heurte à l’opposition de l’UDC, qui ira jusqu’au Tribunal fédéral pour défendre son initiative demandant la fermeture du centre. Le CSIS célébrera ses dix ans lors d’une manifestation ouverte au public le 6 mai. Ses directeurs, Amir Dziri et Hansjörg Schmid, reviennent sur son histoire.