Semestre d'automne

Introduction à la théologie morale fondamentale, la béatitude et les actes humains

Ce cours principal constitue le premier de quatre cours semestriels du programme de bachelor couvrant l'ensemble du champ de la théologie morale fondamentale.

Il commence par considérer la théologie morale en sa nature, en son histoire et en ses sytèmes principaux, en prêtant une attention particulière à la division entre morale du bonheur et des vertus et morale de l'obligation.

Il s'intéresse ensuite à la question morale principale du bonheur ou béatitude, puis à la moralité des actes susceptibles d'y conduire.

Semestre de printemps

Les principes intérieurs des actes humains. Passions et vertus, le péché 

Dans ce deuxième semestre du parcours de théologie morale fondamentale, l’étude se poursuit en direction des principes intérieurs des actes humains : les vertus, bien sûr, qui disposent à agir bien par un choix délibéré, mais aussi ces mouvements de la sensibilité que la tradition appelle les passions de l’âme : leur nature et leur moralité ont mobilisé des siècles de réflexion mais leur maîtrise surtout a été l’ambition permanente de ceux qui étaient en quête d’une vie sage et bonne.

Semestre d'automne

Les principes extérieurs des actes humains. Loi et grâce

La théologie morale fondamentale s’achève par la considération des principes extérieurs des actes humains nous acheminant vers la béatitude, c’est-à-dire Dieu lui-même. L’étude des vertus a déjà montré que les vertus infuses et les dons du Saint-Esprit sont nécessaires pour agir divinement, par participation. Mais si l’agir suit l’être, il faut donc que la déification soit ontologique avant que d’être éthique. La participation à la nature divine, l’habitation de Dieu en nous, la filiation divine expriment cette participation à l’être-fils et à l’être-Dieu du Seigneur Jésus nous donnant part à son Esprit. La loi divine, qui oriente l’agir des croyants au long des âges, culmine alors comme une loi nouvelle, non écrite sur des tables de pierre mais inscrite dans des cœurs de chair : la grâce même du Saint-Esprit.