Réduire la consommation d’énergie sur le campus et dans les activités de l’Université est un levier d’action essentiel à la réduction des émissions de CO2 et donc à la réduction de l’impact environnemental de notre institution. Plusieurs niveaux d’action sont possibles; tant au niveau individuel et institutionnel, qu’au niveau des bâtiments et des installations techniques.

La situation de l’hiver dernier a marqué les esprits. Un changement de paradigme s’est produit: L’énergie n’est désormais plus un acquis que l’on peut consommer sans réfléchir.

Eviter les excès et les gaspillages
La sobriété énergétique implique de repenser nos habitudes quotidiennes, nos manières de travailler, de nous déplacer. Il est question ici de réduire sa consommation d’énergie, en évitant une certaine partie de la demande énergétique, c’est-à-dire: répondre aux besoins en garantissant la sécurité des personnes, mais en consommant moins d’énergie, en évitant les excès et les gaspillages. Cette stratégie d’action se différence fondamentalement de l’efficacité énergétique, qui cherche à rendre nos systèmes et nos outils plus efficaces, mais qui ne questionne pas nos habitudes de consommation. En tant que membre de la communauté universitaire, vous pouvez contribuer à ce mouvement de sobriété énergétique.

Gestes individuels et mesures institutionnelles
Les bonnes pratiques mises en œuvre l’année dernière doivent être pérennisées à long terme et appliquées en tout temps. Chaque petit geste individuel a son importance, surtout à l’échelle d’un campus de plus de 10'000 personnes. Associés aux mesures institutionnelles et aux mesures d’assainissement des bâtiments de l’Université, ces gestes peuvent conduire à des impacts significatifs.