Notre canton s’est attribué en 2017 une extension à la fois numérique et un peu mystérieuse: le fameux «4.0» (explications). L’Université y jouera un rôle important pour ses propres besoins, mais aussi au-delà.

Le Conseil d’Etat a fait de la révolution numérique une priorité de son programme gouvernemental, pariant sur le développement d’un Fribourg 4.0 non seulement dans le domaine de la cyberadministration, mais également dans la société toute entière, tant pour les entreprises que pour les citoyennes et citoyens.

Transition numérique au profit de la société
L’Université a entamé sa transition numérique bien avant que l’on parle de 4.0 et sera amenée à y jouer un rôle de plus en plus important, d’une part pour ses propres besoins de recherche et d’enseignement, mais aussi – et surtout – au profit de la société au sens large.

Récemment, le Conseil d’Etat a rappelé qu’inscrire un canton dans le mouvement 4.0, c’est déclarer sa volonté à participer et à faciliter les échanges numériques, ainsi qu’améliorer et simplifier les processus. Le gouvernement est conscient de l’importance de la formation dans ce contexte, mais estime encore trop tôt l’évaluation des besoins y relatifs.

Il s’agit certainement d’un domaine dans lequel l’Université pourra lui apporter un soutien précieux, notamment par son initiative d’éducation numérique, que le Rectorat a défini comme une orientation stratégique IT majeure pour la période 2018-2022.

Soutien dans la gestion des données scientifiques
Dans le domaine de la recherche, le Rectorat va attribuer dès l’année prochaine des moyens supplémentaires pour le développement de l’informatique scientifique, afin de favoriser la transition des laboratoires de recherche traditionnels en laboratoires numériques et de mieux soutenir les chercheurs dans la gestion de leurs données scientifiques.

Enfin, l’Université est certainement l’une des entités de l’Etat la plus avancée dans le développement de sa cyberadministration. Le vaste programme de refonte de son système d’information touchera à sa fin en 2019. Là aussi, l’Université fera volontiers profiter l’Etat de son expérience quant aux effets parfois imprévisibles de la digitalisation, autant pour les collaborateurs que pour les citoyens (en l’occurrence nos étudiants).

Photo: © Etat de Fribourg