EnquêtePublié le 07.03.2023
Situation professionnelle des diplômé·e·s de l'Unifr
En exploitant les données brutes de l’enquête de l’Office fédéral de la statistique sur l’insertion professionnelle des diplômé·e·s des Hautes écoles et Universités suisses, les Career Services présentent pour la première fois un rapport sur la situation professionnelle des diplomé·e·s, une année après la fin de leurs études.
Ce rapport se concentre principalement sur les réponses des 1041 diplômé·e·s de master et 135 docteur·e·s de l’Unifr, ayant répondu à l’enquête de l’Office fédéral de la statistique (OFS) en 2016 et 2018.
Aucune différence entre hommes et femmes
Une année après l’obtention du diplôme, le revenu annuel médian des diplômé·e·s de master est de 77'500 francs suisses et celui des docteur·e·s de 95'000 francs suisses. Le taux de chômage des diplômé·e·s de master est de 4,9% et celui des docteur·e·s de 2,5%. Aucune différence statistiquement significative entre hommes et femmes n’est observée.
La durée d’une recherche d’emploi moyenne est de 6 mois pour les diplômé·e·s de master et de 4,3 mois pour les docteur·e·s.
Fribourg est le bon choix
Pas moins de 70% des personnes diplômées de master disent que si elles avaient le choix, elles referaient exactement les mêmes études dans la même université. Un quart des diplômé·e·s de master et plus d’un tiers des docteur·e·s estiment que leurs études ne les ont pas suffisamment préparé·e·s à entrer dans la vie active.
De manière générale, les diplômé·e·s de master et les docteur·e·s sont très satisfait·e·s de leur emploi actuel au niveau de l’ambiance, de leurs conditions de travail et du contenu des tâches à accomplir, mais beaucoup moins le sont de leur revenu ainsi que de leurs possibilités de promotions professionnelles.
Travailler en cours d’étude représente un vrai plus
Une expérience professionnelle pertinente au cours des études peut diviser par 6 la probabilité de se retrouver au chômage une année après les études. Les répondant·e·s à l’enquête qui ont effectué à la fois un stage et une activité rémunérée en rapport avec la formation connaissent un taux de chômage de 1,7% un an après l’obtention de leur diplôme. Ce même taux est de 9,5% pour les répondant·e·s à l’enquête qui n’ont effectué aucune expérience de ce type.
Il est utile de rappeler que débuter ses recherches d’emploi au cours des études permet de maximiser ses chances de trouver un emploi une année après l’obtention du diplôme. Le taux de chômage des personnes ayant débuté leurs recherches d’emploi après leurs études est environ 4 fois plus élevé que celui des personnes ayant commencé leurs recherches au cours de leurs études.