Du tac au tac
Pascal Pichonnaz
Professeur de droit privé de droit romain
Qu’est-ce qui vous ennuie?
Peu de choses; je suis un enthousiaste par nature. Peut-être les personnes qui parlent pour ne rien dire d’utile ou d’important.
Où devriez-vous vous améliorer?
Dans tous les domaines; c’est le propre d’un scientifique de vouloir s’améliorer chaque jour. Cela vaut, bien sûr, aussi pour les aspects sociaux et de personnalité.
Un regret?
Très rarement. Il faut savoir s’excuser et pardonner. Tout permet de progresser. Il faut aller de l’avant et jouir du bonheur de vivre.
De quoi n’avez-vous aucune idée?
De beaucoup trop de choses. Et j’aimerais en apprendre plus.
A quoi croyez-vous?
A la beauté de la vie et à ce don que nous fait le Créateur.
Vos principales qualités professionnelles?
Je suis un passionné et un enthousiaste, ce qui me permet de mener de nombreux projets de front, et à terme.
Quelle question vous posez-vous encore et encore?
Que faire pour qu’une solution soit juste ou équitable? Finalement, le droit c’est la recherche de solutions aux différends, mais aussi la mise en place de solutions justes et équitables autant que possible.
De quoi avez-vous peur?
Du vide.
Préférez-vous mourir définitivement ou vous réincarner en animal? Et si oui, lequel?
Je crois en la Vie après la mort. C’est aussi ce qu’envisagent ceux qui espèrent dépasser le cycle des réincarnations par leurs bonnes actions sur terre, non?
Quelle faculté aimeriez-vous avoir?
Celle de donner de l’espoir et de l’énergie aux gens qui m’entourent.
Qu’est-ce qui vous émeut aux larmes?
La musique et les sentiments qu’elle peut souvent transmettre.
Votre moment préféré de la journée?
Tôt le matin, quand une pleine journée s’offre à moi.
Avez-vous un tic?
Pas consciemment, mais mes étudiantes et étudiants vous répondront peut-être différemment.
A quelle époque auriez-vous aimé vivre?
La nôtre. Chaque époque a ses aspects fascinants et ses défis à relever. Comme on peut lire sur le Message du Collège Saint-Michel (âgé de plus de 400 ans), qui reprend Ovide: «Nous louons les Anciens, mais nous sommes de notre temps» (Laudamus veteres sed nostris utimur annis ).