96% des extinctions des 126’000 dernières années sont dues à la présence humaine et non au climat, estime une nouvelle étude initiée par les Professeurs Daniele Silvestro de l’Université de Fribourg et Tobias Andermann de l’Université de Göteborg. Avec des modèles et des simulations sur ordi-nateur, les chercheurs ont mis en évidence le lien étroit entre la densité d’humains et le taux d’extinction. Ils prédisent que ces taux pourraient encore augmenter rapidement – atteignant 30’000 fois le taux naturel en 2100 – si le lien actuel entre influence humaine et biodiversité perdure. Mais tout n’est pas perdu, des centaines d’espèces peuvent encore être sauvées. Il est urgent d’augmenter notre conscience collective de la crise de biodi­versité à venir et de prendre des mesures. «Le temps presse, chaque espèce en moins est une perte irréversible d’une partie de l’histoire naturelle de notre planète.», rappellent les chercheurs.

unifr.ch/news