Qu’est-ce qui vous ennuie? 

Parler de moi-même. Je préfère parler de mes recherches ou d’autres sujets.

Où devriez-vous vous améliorer?

Je ne suis pas toujours patiente, ni avec les autres ni avec moi-même.

Un regret?

N’avoir pas cru en ma valeur et mes capacités plus tôt dans la vie.

De quoi n’avez-vous aucune idée?

Plus j’apprends, moins je sais. Mais l’envie d'apprendre ne cesse jamais.

A quoi croyez-vous?

Que le numérique n’est ni bon ni mauvais, ni neutre.

Vos principales qualités professionnelles?

Celles qu’on me prête: pensée interdisciplinaire, curiosité, courage et leadership.

Quelle question vous posez-vous
encore et encore?

Comment cohabitons-nous avec le numérique?

De quoi avez-vous peur?

De la normalisation des discours et actions fascistes.

Qu’est-ce qui vous émeut aux larmes?

Certaines séquences, toujours les mêmes, du film Apollo 13.

Votre moment préféré de la journée?

Les échanges instructifs et constructifs en classe et les soirées en famille.

Préférez-vous mourir définitivement ou vous réincarner en animal? Et si oui, lequel?

Je suis assez indifférente à ce qui m’arrive après ma mort, je me concentre sur ma vie actuelle.

Avez-vous un tic?

J’ai un rituel avant de me mettre à l’écriture, mais pas un tic.

Quelle faculté aimeriez-vous avoir?

L’ubiquité, et pouvoir prolonger mes journées de quelques heures.

A quelle époque auriez-vous aimé vivre?

Pas dans le passé car, en tant que femme, je ne voudrais pas céder mes droit et libertés d’aujourd’hui. Je préfère le présent, avec tous ses défis, qui nous permet de construire un futur dans lequel nous aimerons vivre.