Jeudi 7 juin, 16 candidat·e·s relèveront le défi de la finale suisse de Ma thèse en 180 secondes sur la scène de l’Aula magna. Pour les mettre à l’aise, quoi de mieux qu’un peu de musique, avec DJ Ronfa… et Yann Marguet en maître de cérémonie. Pour l’animateur radio, d’ailleurs, le chemin de la thèse était plus semé d’orties que de fleurs…
Animer une soirée Ma thèse en 180 secondes, drôle de challenge, non? Pourquoi avoir accepté?Parce que ça me rappelle trois ans et demi de ma vie. Une époque mi-léthargique, mi-stressante qui me manque parfois. Surtout le côté léthargique. Et puis c’est sympa de venir refaire de petites incursions de temps à autres dans le monde merveilleux de l’académique.
Vous le connaissez ce monde-là, puisque vous avez aussi été thésard. Bon ou mauvais souvenir?
Je ne peux pas dire que j’ai été particulièrement assidu sur ma recherche personnelle. J’ai fait ce qu’on me demandait niveau assistanat, mais la sauce n’a pas vraiment pris concernant la thèse en elle-même. J’aurais eu besoin d’un directeur qui me poussait un peu au cul, mais le mien était plutôt à compter sur la passion et l’envie de ses disciples. Cette époque ne m’a pas spécialement aidé à trouver un sens à la vie, mais n’en reste pas pour autant un mauvais souvenir.
Vous l’auriez fait, vous, le concours?
Arrêtez d’essayer de me griller toutes les vannes que je veux faire le jour J. Si je me replace dans le contexte de l’époque, je ne pense pas. Même maintenant que j’ai un peu de bouteille dans le monde de l’humour, j’ai de la peine à vaincre le trac de la scène, donc à l’époque, qui plus est avec une thèse qui m’ennuyait autant que ceux à qui j’en mentionnais le sujet, je ne crois pas que j’aurais sauté le pas.
Une ortie pour les candidats?
Ce serait assez bien de ne pas commencer par «Ma thèse porte sur…», mais je pense qu’ils le savent. D’autant plus qu’il s’agit de la finale nationale, donc je doute qu’on ait à faire à des exposés de gamins de sept ans sur les volcans.
Et une fleur?
C’est pas mon métier de dire des trucs sympas. Mais bon, je peux me fendre d’un «bonne chance»!
- La finale nationale de Ma thèse en 180 secondes aura lieu le 7 juin 2018, à l’Aula magna. Renseignements – réservations conseillées
- En savoir plus sur DJ Ronfa, le maître du code et des platines
- Page facebook de Yann Marguet
- Photo: © François Wavre
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