Ces étudiant·e·s qui font l’uni: Lara (6/13)

Ces étudiant·e·s qui font l’uni: Lara (6/13)

Lara a des convictions fortes qu’elle souhaite transformer en actes. A peine arrivée à Fribourg, l’étudiante en droit s’est engagée au sein d’EquOpp, une association qui se bat pour des questions de justice sociale.

D’où t’es venue l’idée de t’engager pour EquOpp?
Je suis de Genève et, dès le début, j’ai voulu m’impliquer dans la vie sociale fribourgeoise, me sentir chez moi ici et ne pas juste penduler. Lors de la journée d’accueil des nouveaux étudiants, j’ai visité le stand d’EquOpp (Equal Opportunities). J’y ai rencontré des gens sympas et ouverts qui défendent des causes qui me sont chères, la justice sociale en particulier.

Quelle est ta fonction au sein de cette association?
Je m’occupe du groupe de travail HERights, en charge des questions de féminisme. C’est un sujet qui m’interpelle depuis longtemps. L’année prochaine, par exemple, nous allons organiser un « feminist meet-up » en collaboration avec NEUF, le groupe qui cherche à promouvoir les pratiques durables sur le campus. Nous aborderons le thème de l’écoféminisme.

Lara Torbay, étudiante en 2ème année de droit et membre de l’association EquOpp

Est-ce que ton engagement associatif pèse sur tes études?
L’année dernière, la préparation de la grève des femmes nous a passablement accaparée. Nous devions distribuer des brassards, faire le lien entre l’université et le collectif de la grève, participer à de nombreuses réunions. Cela dit, ce n’est pas un investissement excessif qui empiète sur mes études, même si, dernièrement, j’ai préféré rédiger un discours pour la journée des violences faites aux femmes plutôt que de faire mes exercices de droit pénal.

Est-ce que cette expérience t’a permis de développer des compétences?
Je dirais plutôt que ça m’a aidée à mettre en œuvre des compétences que j’avais déjà. Quand on s’engage dans la vie associative, quelle qu’elle soit d’ailleurs, on est amené à partager ses idées, à débattre, à organiser des événements, à collaborer, à déléguer, à faire confiance. S’engager, c’est renforcer ses compétences.

Est-ce aussi le tremplin vers une carrière politique?
Oulala! Non! surtout pas!

Questionnaire existentiel express

La vie d’étudiant-e, c’est une vie de….
…où on ne dort pas beaucoup (même si ce va pas avec le début de la phrase)!

Diplôme en poche, que feras-tu de ta vie?
Je ne sais pas. Je ne sais pas du tout et je pense que c’est assez représentatif de beaucoup d’étudiants.

Dans 20 ans, comment vois-tu ta vie?
J’espère que j’aurai un job et, surtout, un job que j’aime après tant d’années d’études. Et j’espère aussi vivre dans une ville un peu plus grande que Fribourg.

Le rêve de ta vie?
Que l’on obtienne le maximum de libertés pour le maximum de personnes. Et la liberté suppose l’égalité!

Le regret de ta vie?
Je n’en ai pas encore, quoique, à la réflexion, je regrette de ne pas avoir appris l’arabe. Mon père est libanais et il ne me l’a malheureusement pas enseigné. C’est un peu frustrant.

Le sens de la vie?
Faire des choses positives autour de soi et tendre vers un maximum de libertés pour tous. On n’est pas libre tant que tout le monde ne l’est pas.

Sur ton lit de mort, en jetant un œil dans le rétroviseur, tu te diras que ta vie c’était quand même…
Mouvementé !

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Author

The long and winding road! Après un détour par l'archéologie, l'alpage, l'enseignement du français et le journalisme, Christian travaille depuis l'été 2015 dans notre belle Université. Son plaisir de rédacteur en ligne? Rencontrer, discuter, comprendre, vulgariser et par-ta-ger!

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