Elle ne se contente pas de potasser le droit dans les bouquins! Loin de la théorie, Olivianne a décidé, à peine arrivée à Fribourg, de s’engager en faveur des droits humains au sein d’UNA Refugees meet Students UNIFR.
D’où t’es venue l’idée de t’engager pour une association universitaire?
Je me suis toujours dit, qu’une fois à l’université, je m’engagerais pour une association ou un club. J’hésitais entre FriMUN, l’association qui simule l’assemble générale des Nations Unies, et UNA Refugees meet students UNIFR. Mon engagement pour cette dernière, dans le fond, n’a tenu qu’à une chose: j’étais libre pour leur soirée de recrutement.
Quel est ton cahier des charges?
Dès mon adhésion, je me suis lancée dans l’enseignement du français. Ce semestre, je donne un cours de langue niveau B2, mais je vais devoir arrêter faute de temps. Je viens également d’organiser une conférence sur les sauvetages en Méditerranée.
Reçois-tu une forme de reconnaissance pour ton engagement?
Ma récompense, c’est l’intérêt et les progrès de mes élèves. En ce qui concerne les conférences, j’ai toujours peur qu’il n’y ait pas assez de monde. Jusqu’à présent, ça a toujours bien marché, le public participe bien. Ça me suffit, niveau reconnaissance.
Pourquoi estimes-tu qu’il est important de soutenir les réfugiés?
Je pense qu’il est fondamentalement crucial de s’engager pour les droits humains. Les réfugiés ont dû fuir leur pays pour diverses raisons et il convient de les accueillir correctement, notamment au niveau associatif, afin de faciliter leur intégration.
Est-ce que ton engagement empiète sur tes études?
Clairement! D’autant plus que je me suis également engagée dans une autre association. On n’est toutefois pas censé dépasser une certaine charge horaire, mais quand on aime on ne compte pas
Quelles expériences retires-tu de ton engagement?
Ça m’a appris énormément de choses. J’ai découvert de nouvelles cultures, j’ai des amis partout dans le monde. Au niveau du CV, c’est clair que l’engagement associatif est un avantage. J’ai appris à organiser des conférences, écrire des mails, parler au nom d’une association, donner des cours de langue, gérer un budget, un agenda. Je connais également bien les conditions de l’asile en Suisse désormais.
La voie vers une future carrière politique?
Non, car il faudrait s’affilier à un partie et je ne crois pas qu’une formation politique puisse avoir toutes les réponses. En revanche, je serais ravie de pouvoir organiser des conférences, des campagnes ou coordonner des événements pour des ONG.
Questionnaire existentiel express
La vie d’étudiante, c’est une vie…
C’est une vie assez tranquille et le passage au monde du travail risque d’être assez dur.
Diplôme en poche, que feras-tu de ta vie?
Travailler, mais je n’ai aucune idée précise. Je ne sais même pas quel master je veux faire.
Dans 20 ans, comment vois-tu ta vie?
Faire un métier que j’aime, avoir une famille.
Le rêve de ta vie?
Je n’en ai pas vraiment
Le regret de ta vie?
Je faisais beaucoup de danse et j’ai arrêté. J’aurais bien voulu continuer.
Le sens de la vie?
Je ne pense pas que la vie ait un sens.
Une devise pour la vie?
Je ne suis pas fan de ce qui est devise et phrase pour se motiver.
Sur ton lit de mort, en jetant un œil dans le rétroviseur, tu te diras que ta vie c’était quand même…
J’aimerais pouvoir me dire que j’ai accompli plein de choses et visiter de nombreux endroits.
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