Milena, Milène et Olivia vivent un confinement particulier: elles habitent à cinq dans une colocation. Une expérience particulière qui ne saurait ébranler leur très profonde amitié.
Milène: Ici, personne n’a de symptômes, mais on ne sait évidemment pas si on est porteuse de la maladie. Je ne rends plus visite à ma famille, car ma maman a de l’asthme et mon papa est plus âgé.
Avez-vous très vite appliqué les mesures de distanciation sociale?
Milena: Au début, c’était bizarre de ne pas se faire de bises, mais on s’y est assez vite accoutumée. Comme nous sommes cinq à vivre dans cette colocation, si chacune voit d’autres personnes, cela va faire une longue chaîne. On a donc vite décidé de limiter les contacts.
Et logistiquement, pour les achats, comment procédez-vous?
Olivia: Chacune fait ses courses. Parfois, nous y allons à deux.
Milena: Mais on essaie de ne pas y aller chaque jour et parfois on fait les courses pour les autres.
Est-ce que c’est une période anxiogène pour vous?
Milène: En tant qu’étudiantes, nous ne souffrons pas de conséquences trop sérieuses, notamment économiquement. En plus, le confinement n’est pas si dur, puisque nous sommes cinq amies d’enfance à vivre ensemble.
Milena: on se pose tout de même des questions: comment vont se passer les examens? Auront-ils tout simplement lieu?
Olivia: On a des petites crises d’angoisse passagères. (rires)
Quant est-il des travaux à rendre?
Milène: Tout est maintenu. J’ai même un travail de master à Vienne! Ça risque de se faire par vidéo-conférence, mais c’est tout de même difficile de tout faire avec des ressources en ligne.
Milena: Oui et comme la bibliothèque est fermée, nous sommes obligées d’étudier à la maison, assises autour de la même table.
D’être cinq autour d’une table, ça crée une émulation ou ça distrait?
Les trois en chœur: Cela peut être les deux en fait !
Olivia: Dès que l’une commence à faire autre chose, c’est fini. Il faut avoir beaucoup de discipline.
Le télétravail a-t-il tout de même des avantages? Est-ce que ça pourrait être une solution d’avenir?
Milena: Oui, pour ceux qui le souhaitent, mais j’estime qu’on a tout de même besoin de contacts humains.
Milène: Et de sortir de chez soi, ça fait du bien. Je comprends maintenant que tout le monde fasse du footing maintenant.
Vos conseils pour vivre un confinement heureux?
Milène: Il faut profiter de la vie en colocation. Nous, nous avons fait des concours de cuisine. Olivia a donné un cours de pilate.
Milena: Et il faut voir le positif. Avant, nous vivions chacune de notre côté, nous avions toutes nos hobbies, nos sports. Maintenant, nous passons plus de temps ensemble.
Olivia: Et, surtout, on dépense moins d’argent! (rires et approbation générale!!)
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