Pas d’études, ni de recherches, sans bibliothèques. Régulièrement, les bibliothécaires de l’Université de Fribourg partageront, tout au long de l’année, le regard qu’ils posent sur leur bibliothèque.Ce mois-ci, c’est Jasmine Lovey qui nous fait découvrir la Bibliothèque des sciences de l’Antiquité.
Je m’appelle Jasmine Lovey et je travaille à la Bibliothèque SCANT (Bibliothèque des sciences de l’Antiquité) depuis septembre 2016. Actuellement en fin de master, j’ai étudié l’histoire et le latin à l’Unifr, tout en occupant les postes de surveillante, puis d’aide-bibliothécaire à SCANT.
Ma bibliothèque
La Bibliothèque SCANT couvre trois domaines d’étude de l’Université de Fribourg: la philologie classique (latin et grec), l’archéologie classique et paléochrétienne et l’histoire de l’Antiquité. Elle est rattachée à l’IAB, l’Institut du monde antique et byzantin, qui regroupe toutes les branches d’études de l’Antiquité. Elle est située en face de la cathédrale, à la Rue Pierre-Aeby, dans une ancienne maison bourgeoise du XVIIe siècle. La bâtisse fut même, autrefois, la résidence de Louis d’Affry, premier Landamman de Suisse en 1803. Le charme de ses locaux permet le placement des livres en libre-accès dans pas moins de neuf pièces. Le bâtiment accueille également une salle de classe, ainsi que par des bureaux pour les collaborateur·rice·s et professeur·e·s des sciences de l’Antiquité. Forte de quelques 37’000 ouvrages, SCANT représente un pôle de documentation très complet en sciences de l’Antiquité, même si, faute de place, une bonne partie de ses fonds est entreposée à la centrale de la Bibliothèque cantonale et universitaire(BCU). Des places de lecture et des postes de travail sont à disposition des étudiant·e·s, ainsi qu’une petite cuisine conviviale pour les repas et les pauses. Bien que la bibliothèque SCANT s’attache à des disciplines anciennes, elle propose une large offre de bases de données, d’ouvrages de référence et de revues en ligne. Ces accès en ligne facilitent grandement les recherches philologiques. Elles permettent de travailler différemment les textes anciens et donc de bénéficier des avancées technologiques des humanités numériques.
Mon quotidien
Je travaille à SCANT en tant qu’aide-bibliothécaire à 20% sur un poste de la BCU. Je me charge principalement des acquisitions, des appareils de séminaire et des envois en reliure. Cette activité me permet de toucher sommairement au catalogage des livres et également à d’autres tâches bibliothéconomiques comme l’entretien des livres ou encore leur mise à disposition du public.
Je travaille principalement au bureau du prêt. Je vois donc passer de nombreuses lectrices et lecteurs à la recherche d’ouvrages ou ayant besoin de renseignements divers. Comme la bibliothèque ne recouvre pas des domaines d’études aussi fréquentés que le droit ou la psychologie, il y règne un climat de camaraderie, puisque les utilisateur·rice·s et les personnes travaillant à SCANT se connaissent pour la plupart.
Mon coup de cœur
SCANT regorge de pièces meublées de livres, ce qui donne une ambiance très particulière aux salles de lecture et plus précisément à celle dite des Concordances. Plus petit espace de SCANT, une unique table y trône permettant à un·e ou deux étudiant·e·s de travailler tranquillement, loin des autres utilisateur·rice·s.
Un vrai petit nid
La Bibliothèque SCANT regorge de vie estudiantine, mais aussi de vie animale, puisque de nombreux nids d’oiseaux s’attachent à la toiture de la maison. Avec mes collègues, nous avons déjà porté secours à un oisillon tombé de son nid, qui avait réussi à entrer dans la maison par une fenêtre ouverte.
- Site de la Bibliothèque des Sciences de l’Antiquité
Portail des bibliothèques de l’Université de Fribourg
- Alexandre Fasel, un homme heureux - 18.11.2024
- Vous sentez-vous happy? - 13.11.2024
- La relève scientifique nationale sous les feux de la rampes - 01.07.2024