NewsPublié le 21.04.2022
Rendez-vous au Jardin
« Après 20 ans d’enseignement primaire, j’ai dû me réorienter pour des raisons de santé. Il s’en est suivi une période de stages professionnels dans différents secteurs. J’ai notamment travaillé huit mois dans l’équipe de construction du nouveau Papiliorama, puis dans une jardinerie. Ma nouvelle voie dans le secteur vert se dessinait. Susanne Bollinger, cheffe technique du Jardin botanique de l’époque, offrait régulièrement des possibilités de stage à des personnes dans mon cas. J’ai donc commencé à travailler au Jardin en septembre 2003. Ensuite, dès 2005, j’ai été engagé définitivement dans le cadre d’un programme d’Etat. Susanne Bollinger essayait alors de mettre en place une offre de visites de classes avec des moyens et une infrastructure modeste. Grâce à mes qualifications, j’ai enseigné dans des ateliers existants, mais j’ai également pu en développer de nouveaux.
J’ai aussi pu mettre à profit ma créativité et mes idées dans d’autres domaines. Au début, la publicité du Jardin botanique en était à ses balbutiements. Pour attirer davantage de visiteurs, j’ai commencé à inscrire les événements sur les vitres, puis sur des affiches manuscrites. Rien de comparable avec les possibilités de publicité actuelles.
Un jour, j’ai eu l’idée de créer un kiosque modeste avec des matières premières du Jardin botanique. Des sels aux herbes et des infusions. Il y a deux ans, j’ai réalisé le sentier des pélargoniums odorants, qui est très apprécié des visiteurs. Je participe aussi volontiers aux travaux de jardinage, comme le désherbage. Malgré la charge physique, c’est aussi un travail gratifiant. Dans l’ensemble, j’ai adoré la diversité des tâches que j’ai accomplies au sein du Jardin, mais cela s’arrêtera au plus tard en 2023, date à laquelle je prendrai ma retraite ».
Photo : Alain Müller